Géopolitique
La hausse du niveau de vie mondial, enjeu majeur de l’aide au développement
Sélection abonnésL'aide au développement correspond à l'ensemble des financements transmis par des acteurs de pays plus développés vers des pays « moins avancés ». Cette solidarité internationale est un des piliers qui doit permettre à ces pays de sortir de la pauvreté, depuis le milieu du XXe siècle.
Martine Peyrard-Moulard
© Pexels
Ce principe naît avec un discours du président américain Harry Truman en 1941 : « Nous devons mettre les bénéfices de nos avancées scientifiques et de nos progrès au service de l’amélioration et de la croissance des régions sous-développées. » Le message est clair : grâce à des dons, à des prêts avantageux et à des annulations de dettes, le niveau de vie des populations des pays pauvres pourrait s’améliorer.
Le Comité d’aide au développement de l’OCDE, dont les 38 membres figurent parmi les plus gros donateurs, établit tous les trois ans une liste des bénéficiaires : les pays en développement – Inde, Corée du Nord, Chine, Algérie, Iran, Ukraine… – et 46 pays classés « pays les moins avancés », catégorie créée en 1971 pour leur assurer un soutien plus particulier : Afghanistan, Éthiopie, Haïti, Soudan, Yémen… Au total, 141 pays dont le revenu annuel par habitant est inférieur à 12 695 dollars (11 600 euros).
Consacrer 0,7 % du RNB
Lorsque le donateur est un pays ou une institution (Banque mondiale, FMI, Commission européenne…), il s’agit d’Aide publique au développement (APD), mais l’aide peut aussi provenir d’entreprises privées ou d’ONG qui ciblent davantage le secteur privé formel. Mentionnons aussi les expatriés qui envoient à leurs familles restées au pays des sommes importantes sous la forme de transferts unilatéraux (626 milliards de dollars en 2022).
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