Géopolitique

L’art de capter la valeur touristique

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Première destination touristique au monde, la France en retire bien moins de revenus que ses concurrents. Pour y remédier, la recette est multiple : communication, numérique, détaxe et surtout, coopération.

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© © iStockphoto/anyaberkut

Le tourisme est la troisième catégorie d’exportation dans le monde et la France est un poids lourd de cette industrie. En 2018, plus de 89 millions de touristes sont venus en France, ce qui en fait la destination la plus prisée de la planète.

En 2017, le tourisme a généré 7,25 % du PIB, soit davantage que l’agriculture ou l’automobile. Il emploie deux millions d’actifs.

Accueillir mieux pour gagner plus

Pourtant côté recettes, l’hexagone ne se place qu’en deuxième position, très loin derrière les Etats-Unis. Entre 2016 et 2017, le secteur du tourisme a beau avoir crû de 4,9 % par an au niveau mondial, la France a perdu des parts de marché.

Avec 13 % de visiteurs en plus, le tourisme génère trois fois moins d’argent qu’aux États-Unis. Le puissant tourisme intérieur américain l’explique en partie.

En revanche, à démographie plus comparable et avec plus de touristes, la France récolte nettement moins d’argent que l’Espagne. Certes l’Hexagone, compte tenu de sa situation géographique, est un lieu de passage et les excursionnistes sont comptabilisés comme des touristes, mais ce n’est pas la seule raison. Un enjeu se dessine donc : accueillir mieux, le faire savoir et générer plus de recettes.

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