Economie

Le protectionnisme, rempart obligatoire pour sauver l’industrie automobile européenne ?

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Les pouvoirs publics européens et français ont chacun présenté des évolutions règlementaires visant à valoriser l’industrie automobile européenne. Mais cela suffira-t-il face à la montée en puissance chinoise ?

Arnaud Murati
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Illustration de l'article Le protectionnisme, rempart obligatoire pour sauver l’industrie automobile européenne ?

© REUTERS

Le 25 août dernier s’est achevée une consultation publique menée par le ministère de la Transition écologique. Celui-ci a laissé à l’appréciation de chacun un mois durant ses projets de décret et d’arrêté concernant la nouvelle formule du bonus à l’achat des véhicules neufs, qui entrera en application en 2024.

Tandis que jusqu’à ce jour, une voiture est considérée comme « écologique » si elle ne rejette pas de CO2 à l’échappement, ce ne sera plus le cas demain. Pour être qualifiées de « propres » et donner droit à une gratification, les voitures électriques seront évaluées selon la quantité de carbone qui a été émise lors de leur phase de fabrication.

Le ministère de la Transition écologique espère ainsi donner un coup de pouce aux produits fabriqués en Europe, puisque le référentiel mis au point attribue une note à chacun des pays de provenance des matériaux utilisés. Ainsi, parmi les contrées qui usent de mix énergétiques très carbonés, on trouve la Chine… mais aussi le Maroc, où Renault et Stellantis comptent chaque jour un peu plus sur leurs usines !

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