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Refuser une offre d’emploi : les chômeurs britanniques n’ont pas le choix
La France est souvent perçue comme un pays très généreux à l’égard des demandeurs d’emploi. Ce n’est pas le cas d’autres systèmes européens.
Fin 2018, syndicats et patrons français ont débuté les négociations autour d’une nouvelle convention d’assurance chômage. Le gouvernement a indiqué vouloir faire entre 3 et 3,9 milliards d’euros d’économies sur trois ans.
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Selon les données officielles, l’Unédic, l’organisme qui collecte les fonds et rémunère les chômeurs, a versé 34,3 milliards d’euros d’allocations en 2017. Son déficit annuel était de 3,4 milliards, mais la dette cumulée, fin 2017, atteignait 33,5 milliards. D’où l’image d’un système trop généreux, nourrissant en outre quelques « profiteurs ».
L’indemnisation en question
Pour modifier le système, les leviers sont multiples. On peut jouer sur le taux de remplacement par rapport au salaire antérieur, sur la durée d’indemnisation, sur les conditions d’éligibilité ou sur les obligations auxquelles sont soumis les demandeurs d’emploi. Autant de paramètres qui permettent de comparer le système français à ceux d’autres pays. C’est ce qu’a fait la Cour des comptes, en 2016, avec pour étonnante conclusion : « La France ne se singularise pas dans le paysage européen. »
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