
Monde
Un « club climatique » pour rendre la vertu contagieuse
Le Nobel américain William Nordhaus propose de créer une avant-garde de pays pionniers, vouée à grandir, appliquant une taxe verte, uniforme et peu élevée aux produits des pays non-membres.
L’effet de serre – menace sur le climat – est un enjeu mondial puisqu’il concerne tous les pays. Mais peut-on préserver ce bien commun qu’est le climat sans nuire au développement de certains pays ni brider les besoins humains ?
Une idée a émergé et essaimé : pour modifier le comportement des agents économiques sur le long terme et dans le sens d’une plus grande responsabilité, il faut exploiter, au niveau mondial et plus seulement régional, le pouvoir du signal prix du carbone, en bref, rationner ce dernier. C’est possible, car économiser des ressources, cela repose sur des calculs économiques.
Pour envoyer ce signal, un État provoquera des distorsions de prix en taxant les biens afin d’aligner leur coût social (leur impact global) pour la collectivité sur leur coût privé de production (qui peut être faible dans certains pays moins avancés). Sensibles aux prix, les agents économiques vont alors intégrer dans leurs calculs les coûts en carbone qu’induisent leurs activités pour la collectivité : ils vont ainsi « internaliser » les externalités négatives (pollution, déchets…), chercher des solutions de substitution moins nocives et agir pour un futur bas carbone.
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