Economie

Avec le « contrat engagement jeune », les ambitions au rabais du gouvernement  

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Les 16-25 ans sans diplôme ni emploi pourront bénéficier à partir de mars prochain d’une aide mensuelle de 500 euros maximum et d’un accompagnement personnalisé, dont les critères d’attribution et de mise en œuvre sont encore flous. L'objectif de 1,5 million de jeunes a été rabaissé à 500 000, dont une partie déjà concernée par d'autres dispositifs. 

Sandrine Chesnel
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Illustration de l'article Avec le « contrat engagement jeune », les <span class="highlighted">ambitions au rabais</span> du gouvernement  

© daniel derajinski/pool/REA

Aider les jeunes exclus à s'insérer dans le marché du travail. Le Premier ministre Jean Castex a présenté le 3 novembre les grandes lignes du « contrat engagement jeune », ou CEJ, un nouveau dispositif de soutien aux moins de 25 ans sans emploi ni diplôme, annoncé la veille par le président de la République Emmanuel Macron.

Selon la formule utilisée dans le dossier de presse diffusé par le ministère du Travail, ce nouveau dispositif est censé venir en aide à des jeunes « évincés durablement du monde du travail”, faute de diplôme, de formation, de réseau, ou à cause d’un handicap. 

Avant l’été, la ministre du Travail Elisabeth Borne avait annoncé un objectif de 1 à 1,5 million de jeunes « Neet », « ni en emploi, ni en études, ni en formation », susceptibles d’être accompagnés par ce nouveau dispositif.

Éco-mots

Neither in education, employment or training (Neet)

Catégorie hétéroclite imaginée par Eurostat. Elle regroupe les jeunes entre 16 à 25 ans qui ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation. En 2019, en France, ils représentaient 12,9 % de leur population d'âge soit environ 1,5 million de personnes. 

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