Economie

Le « carré magique » de la politique conjoncturelle

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Les objectifs de la politique conjoncturelle doivent viser une bonne croissance économique, le plein emploi, la stabilité des prix et un léger excédent extérieur. Toutefois, il est difficile d'obtenir l'équilibre parfait, et donc de réaliser ce "carré magique". 

Martine Peyrard-Moulard
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Illustration de l'article Le<span class="highlighted"> « carré magique » </span>de la politique conjoncturelle

© © iStockphoto/ retrorocket

L’ensemble des mesures et des actions des pouvoirs publics visant à réguler l’activité économique à court terme et à maintenir les grands équilibres macroéconomiques constitue la politique conjoncturelle.

Quelle que soit l’orientation politique d’un gouvernement, les objectifs d’une politique conjoncturelle sont toujours les mêmes. Seuls diffèrent les moyens utilisés. C’est là que les oppositions entre les libéraux et les keynésiens, plus interventionnistes, sont nombreuses.

Performances au carré

Les objectifs de la politique conjoncturelle ont été synthétisés par l’économiste britannique Nicholas Kaldor (1908-1986) : une bonne croissance économique, le plein emploi, la stabilité des prix et un léger excédent extérieur. Ces objectifs forment le fameux « carré magique » révélant les performances économiques et sociales d’un pays.

Le mot « magique » renvoie à la difficulté, voire à l’impossibilité pour certains pays, dont la France, d’obtenir un « beau » carré bien équilibré. En réalité, ces objectifs fonctionnent par paires : croissance et emploi d’un côté, stabilité des prix et équilibre extérieur de l’autre, provoquant des conflits d’objectifs au sein de la politique conjoncturelle.

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