Grand Oral

Le Grand oral, une révolution toujours en chantier

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C’était l’une des nouveautés de la réforme du bac, présentée comme nécessaire pour remédier au faible niveau oratoire des Français : le Grand oral, doté d’un fort coefficient, seule épreuve placée en fin de terminale avec la philosophie. La première édition s’est tenue, non sans difficulté, en juin 2021. Premier bilan.

Sandrine Chesnel
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Illustration de l'article Le Grand oral, une révolution toujours en chantier

© Getty Images

couv_hsVous n’imaginez pas le pouvoir de la parole. La bonne nouvelle, c’est que chacun peut apprendre à bien prendre la parole. Cet article est extrait de notre hors-série, à retrouver en ligne ou en kiosque.

« Réhabiliter notre bac et lui redonner sa valeur de rite de passage. » C’est ainsi que Pierre Mathiot, directeur de Sciences Po Lille, et auteur du rapport qui a inspiré la réforme du lycée et du bac, résume l’esprit qui a guidé son travail : « Quand je me suis attaqué à mon rapport, je me suis demandé ce qui manquait dans le parcours des lycéens pour compléter la boîte à outils des compétences acquises au lycée. C’est ainsi que l’idée d’un grand oral s’est imposée. »

Avec en tête Il Colloquio italien et le « Grand O » de Sciences Po, c’est ensuite Cyril Delhay, professeur à Sciences Po Paris, qui s’est attelé à la définition des contours de cette nouvelle épreuve.

Désormais, tous les lycéens de la voie générale et de la voie technologique préparent donc un nouveau bac, avec un contrôle continu en première et en terminale et seulement cinq épreuves finales, dont le fameux Grand oral.

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