Economie

Pourquoi les Américains se remettent plus vite des crises

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Dès 2008, au début de la crise, la FED avait recours au Quantitative easing (QE), qui permet de maintenir des taux d’intérêt faibles. La BCE a attendu 2015 pour l’imiter.

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© Getty Images/iStockphoto

L’inflation est de retour et la récession menace ! Mais encore ? Pour sortir rapidement d’une crise économique, il faut d’abord établir le bon diagnostic afin d’être en mesure d’adopter les bons remèdes monétaires et budgétaires, en ciblage, en dosage mais aussi en durée. Et ne pas se tromper sur la cause et l’ampleur des maux à guérir si on veut assainir rapidement la situation, protéger les entreprises viables et productives, réformer, évaluer la résistance des populations aux mesures envisagées et rétablir une certaine normalité économique.

L’objectif, c’est de gérer les retournements du cycle économique sans gêner la croissance. Le « rôle et la nature des institutions sont essentiels dans les succès et les échecs des nations », note l’économiste Hélène Rey, de la London Business School.

Le passé étant souvent instructif, souvenons-nous de la grave récession de 2008, d’origine financière, qui a ébranlé l’économie mondiale. Globalement, les États-Unis ont mieux réagi que la zone euro. Ils sortent de la récession avec une croissance de 5,7 % sur les trois derniers mois de 2009, et vont connaître une période de croissance jusqu’à la crise du Covid – leur taux de chômage tombe à 3,6 % après le pic de 2009 à 9,6 %, et leur taux de pauvreté baisse à 10,5 %.

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