Politique économique

Derrière le RSA jeune, l'opposition entre libéraux et keynésiens

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Alors que la crise économique liée à la pandémie de Covid-19 touche particulièrement les jeunes, de nombreuses voix s'élèvent pour qu'ils puissent bénéficier du Revenu de solidarité active. Mélanie Tavernier analyse les deux visions économiques qui s'opposent autour de cette idée.

Mélanie Tavernier
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Illustration de l'article Derrière le RSA jeune, <span class="highlighted">l'opposition entre libéraux et keynésiens</span>

© Jean Claude MOSCHETTI/REA

Précarisation économique, pauvreté… la crise actuelle n’épargne pas les jeunes.

De nombreux secteurs comme la restauration ou les lieux culturels, qui les employaient massivement, se sont retrouvés à l’arrêt.

De plus, la crise économique que traverse la France ne facilite pas les perspectives d’embauche et une entrée sereine sur le marché du travail, notamment pour les moins qualifiés.

À lire : Crise : l'Association pour l'emploi des cadres veut aider les jeunes diplômés

Dans ce contexte, de nombreuses voix s’élèvent pour élargir le Revenu de solidarité active (RSA) aux plus jeunes.

Mise en place en 2009, cette aide sociale assure un revenu minimum (564,34 euros pour une personne seule) à presque deux millions de Français.

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Graphique : Pour l'Éco, d’après une analyse réalisée par Les Échos.

Pour autant, les jeunes en sont exclus puisque l’un des critères d’éligibilité est d’avoir plus de 25 ans. Les jeunes se voient donc renvoyés vers d’autres mesures : bourses sur critères sociaux, Garantie jeunes ou aides financières de leur famille.

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