
Politique économique
Rétablir l’ISF, ça rapporterait gros !
L’ISF rapportait 5 milliards d’euros et faisait fuir des capitaux par dizaines de milliards d’euros. L’investissement et l’emploi étaient ainsi pénalisés en France.
Le 1er janvier 2018, l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), devenait l’Impôt sur la fortune immobilière (IFI). Quelques mois plus tard, les « Gilets jaunes » clamaient lors des manifestations : « Rendez-nous l’ISF ! », appelant à une augmentation des impôts pour réduire les inégalités et la pauvreté.
Selon le gouvernement, en revanche, cette réforme fiscale va stimuler l’économie et l’emploi en réorientant l’épargne vers des investissements plus productifs. Elle va donc améliorer durablement l’attractivité de la France (la majorité des pays européens n’ayant pas d’ISF). Et la France restera tout de même le pays le plus généreux de l’OCDE en matière de dépenses sociales (31,2 % du PIB en 2018).
Comparer IFI et ISF
L’IFI ressemble beaucoup à l’ISF. La différence majeure, c’est son « assiette ». Alors que L’ISF taxait annuellement le patrimoine des personnes physiques, composé d’actifs mobiliers ou immobiliers, au-delà d’un seuil fixé à 1,3 million d’euros, l’IFI ne concerne que le patrimoine immobilier (difficilement délocalisable) non affecté à une activité professionnelle.
Pour aller plus loin
7 min.
Sélection abonnésLa fiscalité du capital façon Macron : des retours au pays ...
4 min.
Sélection abonnésL'impôt, c'est quoi ?
4 min.
Sélection abonnésLe budget de l'État, il vient d'où et il sert à quoi ?
6 min.
Sélection abonnés« Révéler mon salaire ? Pas question ! »
7 min.
Sélection abonnésComment entraîne-t-on une IA en 5 étapes ?
7 min.
Sélection abonnésFaut-il (vraiment) s’inquiéter de la hausse des faillites d’...
7 min.
Sélection abonnésAvec ChatGPT, Google face au « dilemme de l’innovateur »